Chapitre I : diversité et unité des êtres humains

Comment rédiger un texte explicatif

1/ Dans un texte explicatif, l'énonciateur (celui qui écrit) expose ses connaissances sur un sujet précis qu'il

maîtrise et cherche à transmettre ses connaissances à un destinataire (son lecteur). L'énonciateur

n'exprime aucun jugement, ni aucune opinion.

2/ Un texte explicatif peut être un mode d'emploi, un cours, un article de presse, une définition, un texte

documentaire dans un magazine, une encyclopédie, sur Internet... Un texte explicatif peut être accompagné

de schémas, de photos, de dessins qui viennent préciser, confirmer, illustrer ce qui est expliqué dans le

texte.

3/ Un texte explicatif répond généralement à une question, souvent clairement exprimée, soit dans le titre,

soit au début du texte explicatif. Les deux questions les plus fréquentes sont : pourquoi et comment, mais il

en existe d'autres ! Exemples : Pourquoi utilisons-nous des majuscules et des minuscules ? Comment se

forme un tsunami ? D'où vient le mot « tsunami » ?

4/ Pour se faire comprendre, l'énonciateur doit être clair et précis. Il peut utiliser un vocabulaire spécialisé

qui augmente les connaissances du lecteur. Mais, si les mots sont trop compliqués, il doit les expliquer.

Pour cela, il dispose de deux solutions. Soit il met la définition des mots en note, dans un petit lexique, soit

il reformule les mots en utilisant des expressions comme « c'est-à-dire », « plus précisément », « ce qui

signifie »... Exemple : « L'ours polaire s'offre des périodes d'hibernation, c'est-à-dire des moments pendant

l'hiver dans lesquels il reste dans un état d'engourdissement. » On nomme « VULGARISATION » la

démarche qui consiste à expliquer de façon simple, accessible à tous, des connaissances de spécialistes.

5/ Pour être clair, l'énonciateur rédige un texte assez bref, structuré en paragraphes eux-mêmes courts et

précis. Il utilise aussi des mots que l'on appelle « connecteurs » et qui lui permettent de mettre en évidence

les étapes et la logique de son explication.

Connecteurs temporels (étapes de l'explication) : Tout d'abord, premièrement, Au début, puis, ensuite,

après, enfin, finalement, pour finir, etc.

Connecteurs logiques : donc, ainsi, car, c'est pourquoi, par ailleurs, or, du reste, mais, toutefois, etc.

6/ Le temps verbal de base du texte explicatif est le présent de vérité générale (ce que l'on énonce est vrai

à tout moment). Mais on peut aussi trouver l'imparfait, le passé composé, si on fait un retour en arrière, en

particulier pour toutes les explications dans l'Histoire (Pourquoi appelait-on certains chevaliers les

« croisés » ?).

7/ Pour donner un caractère général à son texte explicatif, l'énonciateur utilise des pronoms et des

déterminants indéfinis (on, tout, la plupart, certains, quelques, etc.) et des adverbes de généralité (en

général, généralement, souvent, parfois, fréquemment, jamais, toujours, etc.) Il utilise aussi la forme

impersonnelle : Il est possible, Il faut, Il apparaît que, Il est vrai...

8/ Enfin, pour que l'explication soit vraiment très claire, l'énonciateur propose souvent des exemples précis

après ses explications. Les exemples peuvent se trouver entre parenthèses ou être introduits par des

expressions comme « par exemple, ainsi... ». ATTENTION : les exemples ne sont pas une explication, ils

viennent illustrer et confirmer l'explication qui a été donnée.

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